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Compte-rendu - Réunion du comité de pilotage du 4 juillet 2018

Membres présents
Romuald BONÉ, Directeur ENIB
Thierry LE MAGUERESSE, Directeur des relations entreprises
Florence DUPUIS, Directrice des études
Céline ANSQUER, Directrice du département électronique
Gireg DESMEULLES, Directeur du département informatique
Jean-Pierre DALLET, Représentant ANIENIB
Didier POIRSON, Ingénieur THALÈS
Chantal CALVÈS, Responsable du service relations entreprises
Membres excusés
Germain LEMARIÉ, Chef d'agence Navale Bretagne, Groupe SNEF (+ ANIENIB)
Pascal MARCILLAC, Président ANIENIB, Ingénieur bureau d'études Groupe SNEF
Erwan CONTAL, Directeur du département mécatronique

R. BONÉ introduit la réunion en expliquant la raison pour laquelle l’ENIB met en place un observatoire des métiers alors qu’elle dispose de l’enquête de placement des étudiants des trois dernières promotions. Il indique que les buts sont en effet sensiblement différents. L’enquête constitue des données assez immédiates, numériques, renseignées par des personnes dans le rush de leur premier poste alors que l’observatoire des métiers est une approche prospective sur un état des secteurs de recrutement, sur des besoins, sur l’adéquation de la formation aux attentes des entreprises ou encore sur l’évolution de carrières. Il s’agit de connaître le point de vue de ceux qui recrutent les diplômés et les perspectives des besoins du marché ainsi que les tendances des évolutions des entreprises pour anticiper. Cet observatoire sera majoritairement ouvert vers l’extérieur.
Le directeur poursuit en ajoutant que l’ENIB a attendu qu’il y ait eu une réflexion très avancée sur la vision du diplômé et sur les compétences du diplômé pour mettre en place cet entité. Il précise que ces réflexions seront proposées au Conseil d’administration du 5 juillet 2018.
Concernant la périodicité des réunions, R. BONÉ fait noter que le comité de pilotage se réunira autant de fois que nécessaires avant le lancement de l’observatoire, ce dernier se réunira, quant à lui, tous les deux ans. Il est en effet nécessaire d’avoir du recul sur ce qui aura été mis en place.

Le premier travail du comité sera de travailler sur la lettre de cadrage. Il s’agit de vérifier que ce document exprime bien ce que l’ENIB souhaite mettre en place via l’observatoire des métiers et de préciser les missions qui lui seront confiées.
T. LE MAGUERESSE ajoute que le comité de pilotage devra choisir d’une part, les domaines de compétences soumis à l’étude de l’observatoire et d’autre part, les personnes du monde de l’entreprise qui y participeront. Il informe qu’un calendrier sera établi pour l’année 2018/2019, la fréquence des réunions sera plus élevée durant l’année de mise en route.
Le directeur des relations entreprises propose de faire un tour de table pour récolter les remarques des personnes concernant la lettre de cadrage.

R. BONÉ précise que le groupe de travail ne décide rien mais propose au Conseil pédagogique qui lui-même ne décide rien mais propose au Conseil d’administration qui vote.
G. DESMEULLES demande quel est le côté opérationnel. Il attire l’attention sur le recueil d’informations et précise qu’il faut faire attention aux moyens par lesquels les informations sont récoltées.
R. BONÉ répond que si le comité de pilotage ou l’observatoire dit qu’il serait bien d’intégrer les partenaires de l’ENIB alors une enquête pourrait être mise en place. Un parangonnage serait alors à faire par les relations entreprises pour savoir à quoi ressemblent les enquêtes des autres. D. POIRSON expose que ce n’est pas un sondage qui va éclairer l’observatoire mais plutôt des rapports de manques, d’étonnements, de choses qui pourraient être mieux. Un tri serait à faire ensuite. Ce n’est pas une enquête au sens statistique, l’observatoire est dans une démarche de questions ouvertes et non de questions fermées et que de ce fait, il n’y aurait pas de nécessité d’enquête. Ce qu’il est nécessaire d’avoir, ce sont des informations brutes comme, par exemple, la raison pour laquelle une entreprise n’a pas retenu un ingénieur ENIB dans sa recherche de personnel. Le directeur ajoute que les moyens sont très ouverts. La question est de savoir ce qui est mis au programme de l’observatoire et comment la suite est à organiser pour avoir des remontées. Si cela est fait lors de la première session de l’observatoire alors ce sera un succès. Si par la suite, l’observatoire souhaite approfondir ses analyses alors une enquête pourrait faire l’objet du second observatoire.

J.P. DALLET ajoute qu’il est nécessaire de faire des perspectives à 10, 20 ou 30 ans. Il précise que les évolutions à la DGA ont été faites par les jeunes parce qu’ils avaient été formés par leurs professeurs.

La lettre de cadrage est lue au comité et retravaillée à partir des remarques collégiales.

G. DESMEULLES propose de remplacer les termes électronique, informatique et mécatronique par « synergies des systèmes ». C. ANQUER quant à elle propose de les remplacer par « sciences industrielles ». R. BONÉ répond que « synergies des systèmes » n’est pas suffisant et propose de regarder ce qui est mis dans le document « La vision du diplômé » pour faire un copier-coller.

D. POIRSON précise que la vision RH est très importante dans l’observatoire car il s’agit d’une vision à très long terme.

G. DESMEULLES demande si les membres du comité peuvent soumettre des points particuliers à l’observatoire des métiers comme par exemple la maquette pédagogique. R. BONÉ lui répond par l’affirmative.

Lors des échanges, la nécessité du référentiel métier est soulevé. R. BONÉ répond que la CTI préconise que l’ENIB élabore un référentiel métiers. Il ajoute que ce référentiel métiers doit être validé en externe. D. POIRSON apporte son éclairage sur la question en précisant qu’il est préférable d’aborder le référentiel en terme de « familles de métiers » plutôt que de métiers. Il s’appuie sur l’expérience de Thalès qui a répertorié 51 métiers d’ingénieurs et seulement 5 familles de métiers.

Concernant l’enquête insertion jeunes diplômés, R. BONÉ s’interroge sur la manière de faire le lien entre cette enquête et l’observatoire des métiers. Il fait remarquer que la fréquence n’est pas la même. L’enquête CGE est annuelle alors que l’observatoire sera biennal. L’enquête serait-elle transmise aux membres de l’observatoire, sans réunion, uniquement par voie électronique ?

G. DESMEULLES demande si des personnes comme Séverine MORO ou un représentant de l’ANDRH (Association Nationale des DRH) pourrait participer à l’observatoire. R. BONÉ répond que l’idée est pertinente et qu’une phrase va être ajoutée à la lettre de cadrage précisant que le comité de pilotage peut inviter à assister aux séances toute personne dont la présence lui paraît utile.

R. BONÉ clôture la séance en précisant que le comité de pilotage se réunira à la rentrée et invite les membres à réfléchir à des noms de personnes qui pourraient faire partie de l’observatoire.

  • Dernière modification : 2018/07/16 11:44
  • de corinne.lemoan@enib.fr